Le 15 novembre, avait lieu la 2ème édition de la saison 4 des Clés de la ville, au Muséum d'Orléans pour la Biodiversité et l'Environnement (MOBE) à Orléans, en partenariat avec Radio Immo et Le Figaro Immobilier auquel a participé Tanguy Dupont, directeur du pôle Habitat Collectif de Hellio en présence de Serge Grouard, maire d’Orléans. Étaient également présents : Amaury Vallé, Directeur Régional Centre Val de Loire Nexity et Me Frédéric Giral, notaire à Orléans.
L’occasion pour Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie de dresser le portrait énergétique de la ville de Orléans.
Orléans : les spécificités du parc de logements
En 2020, le parc de logements orléanais comptait 66 935 logements dont 86,9 % de résidences principales avec une majorité d’appartements (76,60 %). 64,3 % des occupants sont locataires. On a donc majoritairement un marché de locataires en appartements. D’où l’enjeu central pour les propriétaires de réaliser des travaux de rénovation, comme l’impose après la loi Climat et résilience de 2021. Orléans est dans la moyenne de logements classés “passoires énergétiques”, classés E, F ou G au DPE (42,04 %).
En 2021, le secteur résidentiel orléanais émettait 24% d’émissions de gaz à effet. Il s’agit du 2e secteur le plus émetteur après le transport (33 %) et à égalité avec le secteur tertiaire (24 %).
Aides à la rénovation énergétique : l’offre de service Hellio
Dans un habitat collectif, prenons l’exemple d’une copropriété orléanaise de 1972. Cette copropriété comprenant un bâtiment et 65 logements est équipée d’un système de chauffage au gaz collectif. Grâce à une rénovation globale de la copropriété comprenant l’isolation des murs par l’extérieur, l’isolation des toitures terrasses, l’isolation des planchers bas, la mise en place d’une VMC collective et le changement de chaudière avec passage à la condensation, l’étiquette énergétique passerait de E à B grâce aux travaux réalisés. A la clé, on pourrait espérer et surtout garantir via un contrat de performance énergétique une gain énergétique de 62%. Dans ce cas de figure, nous serions également en capacité d’aller chercher toutes les aides à la rénovation énergétique : en particulier, la prime CEE et MaPrimeRénov’ Copro.
Concernant l’habitat individuel, prenons l’exemple d’un chantier réalisé par Hellio dans la ville d’Orléans. La rénovation globale de cette maison de 156 m² lui a permis de passer de l’étiquette énergétique F à B, grâce à l’isolation thermique des murs par l’extérieur, l’isolation des combles perdus, l’installation d’une PAC double service avec un thermostat d’ambiance, le remplacement des menuiseries et l’installation d’une VMC hydrogérable de type B. L’ensemble de ces gestes de rénovation ont permis d’obtenir un gain énergétique de 76%. Pour un couple avec 3 enfants - ménage jaune - le reste à charge s’établit à 14 936,18€ après déduction des primes CEE et MaPrimeRénov’. Le ménage a la possibilité de souscrire un éco-PTZ pour le reste à charge, qui peut permettre de financer jusqu’à 50 000 € sur 20 ans.
Cas concret d'une rénovation globale à Orléans
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