Le 19 janvier, avait lieu la 4e édition des Clés de ville en partenariat avec Radio Immo et Le Figaro Immobilier auquel a participé Pierre-Marie Perrin, directeur des affaires publiques Hellio en présence de Brigitte Fouré, Maire d’Amiens et vice-présidente de la région Hauts-de-France, Me Vincent Renoult, notaire à Amiens, Guillaume Quintin, Directeur général Nord de Nexitiy et David Quint, Directeur général de AMSOM Habitat, bailleur social de la métropole d'Amiens et du département de la Somme.
L’occasion pour Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie de dresser le portrait énergétique de la ville d’Amiens.
Amiens : les spécificités du parc de logements
En 2019, le parc de logement amiénois comptait 75 574 logements, dont 88.5 % de résidences principales avec une grande majorité d’appartements (63,9 %). 66,1 % des occupants sont locataires. On a donc majoritairement un marché de locataires en appartements. D’où l’enjeu particulièrement important pour les propriétaires de réaliser des travaux après le vote de la loi Climat et résilience qui s’impose à eux comme je l’expliquais à l’instant… d’autant que Amiens compte parmi son parc de logement résidentiel près de la moitié de logements classés “passoires énergétiques”, classés E, F ou G au DPE (45,27 %).
Amiens : la performance énergétique du parc de logements
Amiens et l’engagement dans la transition énergétique
Avec pour objectif l’atteinte de l’autonomie énergétique d’ici 2050, la métropole d’Amiens souhaite engager son territoire dans la transition énergétique grâce notamment au déploiement des énergies renouvelables et à la diminution de la consommation énergétique. Pour se faire, Amiens a lancé une consultation publique fin 2021 pour l’élaboration du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) sur la période allant de 2022 à 2028. L’objectif de ce plan vise à limiter à 1,5°C la hausse des températures moyennes et à adapter le territoire amiénois aux changements climatiques (vagues de chaleur, etc).
Amiens : le défi de la décarbonation de l'industrie
Le secteur industriel de la ville d’Amiens est le poste le plus consommateur d’énergie après le transport, le résidentiel et le tertiaire (ATMO Hauts-de-France, année 2015). En France, le secteur industriel est soumis à des obligations légales issues de la loi pour la Transition énergétique et la croissance verte, qui prévoit notamment la réduction de 20 % de la consommation énergétique finale d’ici 2030 et la réduction de 50 % la consommation énergétique finale d’ici 2050 de l’industrie. Pour atteindre ces objectifs, Hellio propose un accompagnement personnalisé aux industriels, leur permettant d’optimiser les performances énergétiques de leurs sites.
Cette optimisation peut passer par la mise en place d’indicateurs de performance énergétique, la pose de destratificateurs et de chauffages décentralisés ou l’isolation des points singuliers d’un réseau afin de réduire le gaspillage d’énergie ainsi que les émissions polluantes.
Aides à la rénovation énergétique : l’offre de service Hellio
Cas concrets de rénovations globales à Amiens
La rénovation globale est le type de travaux de rénovation énergétique le plus probant afin de changer d’étiquette et de réaliser de plus grandes économies d’énergie. Hellio a réalisé une projection à partir d’un bâtiment situé dans le quartier Plein Sud, dans lequel nous avons déjà réalisé des travaux de calorifugeage et d’isolation des points singuliers.
Cette copropriété de 30 logements est équipée d’un système de chauffage au gaz collectif. Grâce à une rénovation globale de la copropriété comprenant l’isolation des murs par l’extérieur, l’isolation des toitures terrasses, l’isolation des planchers bas et la mise en place d’une VMC collective hydrogérable de type B, l’étiquette énergétique passerait de D à B grâce aux travaux réalisés.
A la clé, on pourrait espérer et surtout garantir via un contrat de performance énergétique un gain de 49 %. Dans ce cas de figure, nous serions également en capacité d’aller chercher toutes les aides à la rénovation énergétique : en particulier, la prime CEE et MaPrimeRénov’ Copro.
Dans une maison individuelle, prenons l’exemple d’une maison amiénoise de 80 m² chauffée au gaz. La rénovation globale de cette maison lui permettrait de passer de l’étiquette énergétique E à C, grâce à l’installation d’une PAC, d’une isolation thermique par l’extérieur et d’une isolation des rampants. L’ensemble de ces gestes permettraient d’obtenir un gain énergétique de 63,5 %.
Pour un couple avec un enfant dont le revenu annuel est de 45 674 €, le reste à charge s’établit à 21 222 € après déduction des primes CEE et MaPrimeRénov’. Le ménage a la possibilité de souscrire un Éco-PTZ pour le reste à charge, qui peut permettre de financer jusqu’à 50 000 € sur 20 ans.
Optimisez les performances énergétiques de vos sites et équipements industriels
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