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Selon les Chiffres clés officiels 2023, le transport de marchandises sur le sol français se fait à hauteur de 87 % au moyen du fret routier. Les voies ferroviaires et fluviales n’occupent ensemble que 13 % du total. Pourtant, le transport routier est responsable de 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur notre territoire. Face aux enjeux climatiques, il devient donc urgent de mettre en place de nouveaux modes de transport des marchandises, comme le transport intermodal qui présente de nombreux avantages. Hellio fait le point sur le sujet.
Pour décarboner vos activités
Qu’est-ce que le transport intermodal ?
Pour réduire les émissions liées au transport des marchandises, le transport intermodal constitue une alternative intéressante au fret exclusivement routier.
La définition du transport intermodal
Lexique
On appelle « unité de transport intermodal » (UTI) les contenants qui permettent le transport de marchandises dans le cadre du transport intermodal : conteneurs, caisses mobiles, remorques à prise par pince, etc.
Le transport intermodal consiste en un mode de déplacement des marchandises par deux moyens de transport différents au minimum : la voie routière, maritime, fluviale et/ou ferroviaire. Il permet une chaîne de transport de porte à porte pour la même unité de chargement ou le même véhicule routier, sans empotage ni dépotage.
On parle de transport combiné lorsque les parcours principaux s’effectuent en Europe — soit par rail, voies navigables ou mer — et que les parcours de pré et post acheminement se font par route, avec le trajet le plus court possible.
Durant toute la durée du trajet, les produits sont placés dans une unité de transport intermodal (UTI) qui passe d’un moyen de transport à un autre.
L’INFO HELLIO :
Le transport intermodal suppose la signature de plusieurs contrats correspondant à chaque mode de transport utilisé. C’est ce qui le distingue du transport multimodal qui suppose la signature d’un contrat unique avec le transporteur pour tout le trajet. Sinon, leur fonctionnement reste identique.
Par exemple, la cargaison va être transportée par un poids lourd jusqu’à une gare ferroviaire. Là, le conteneur sera chargé sur un train qui l’acheminera jusqu’à un port. Le conteneur y sera transféré sur une barge qui l’emmènera vers un autre point de déchargement. Pour les derniers kilomètres, la livraison se fera à nouveau au moyen du réseau routier.
Tous les types de produits peuvent être acheminés par transport intermodal : produits informatiques, nourritures, et même des médicaments.
Les chiffres et la réglementation liés au transport intermodal
Le transport combiné a le vent en poupe. Selon les statistiques officielles, il a augmenté en moyenne de 7,5 % par an depuis 2018. Il représente même 38,8 % du trafic total en 2021.
De plus, il est encouragé au niveau de l’Union européenne avec une directive qui n’est pas nouvelle puisqu’elle date du 7 décembre 1992 (n° 92/106/CEE).
Le texte prévoit des mesures de soutien financier à l’égard du secteur. Cette réglementation devrait toutefois être remaniée puisqu’une nouvelle directive révisant la première devrait être adoptée par la Commission européenne au cours du deuxième trimestre 2023. Les mesures de soutien du secteur devraient être revues afin de mettre en pratique les principes de « pollueur/payeur » et « utilisateur/payeur ». (Source : Commission européenne)
L’État a défini sa stratégie pour le développement du fret ferroviaire. L’objectif est de passer des 9 % actuels (2019) de part du fret ferroviaire à 18 % en 2030.
Quels sont les avantages du transport combiné ?
Voici en chiffres les avantages que représente le transport combiné par rapport à la route (source : GNTC) :
- 12 fois moins de coûts externes sur la société ;
- 6 fois moins de consommation énergétique ;
- 9 fois moins d’émissions de CO2 vs route, soit un million de tonnes de CO2 économisées par an ;
- 8 fois moins de pollution atmosphérique ;
- Baisse de 59 % de la consommation d’énergie.
Le transport combiné est un bon moyen de désencombrer le réseau routier — 1 000 000 de camions en moins sur les routes en France chaque année — et de diminuer l’accidentologie : 85 fois moins de victimes d’accidents par rapport à la route.
C’est également un moyen de transport économique et écologique qui permet aux professionnels du transport de décarboner leur activité. Son utilisation augmente le PTAC (poids total autorisé en charge) à 44 tonnes pour toute destination, et optimise le temps de travail des chauffeurs.
Des marchandises protégées
Par ailleurs, ce mode d’acheminement est une garantie de sécurité pour les marchandises. Conditionnées dans les conteneurs, elles n’en sont pas extraites durant le trajet et sont donc protégées tout au long du parcours. C’est un bon moyen de lutter contre le vol et la détérioration des marchandises.
Quelles sont nos solutions proposées pour le transport ?
Hellio met au service des professionnels du transport son expertise en matière de transition énergétique. Pour décarboner les activités du secteur, un levier financier existe : les certificats d’économies d’énergie (CEE).
L’INFO HELLIO :
Les conteneurs de type ISO ne sont pas éligibles aux CEE pour les fiches TRA-EQ-101 et TRA-EQ-107.
En matière de transport intermodal combiné, certaines activités permettent de prétendre aux CEE au titre des fiches standardisées suivantes :
- Unité de transport intermodal pour le transport combiné rail-route (TRA-EQ-101) ;
- Unité de transport intermodal pour le transport combiné fluvial-route (TRA-EQ-107) ;
- Fret ferroviaire (TRA-SE-116)
- Wagon d’autoroute ferroviaire (TRA-EQ-108).
L’achat ou la location d’un wagon d’autoroute ferroviaire neuf peut ainsi donner droit à une prime CEE. C’est aussi le cas pour l’achat ou la location d’un conteneur neuf dédié au transport combiné (rail/route ou fleuve/route).
Hellio aide ses clients transporteurs à établir leur dossier pour obtenir les CEE, leur permettant ainsi d’amorcer la décarbonation de leur activité.
Vous souhaitez estimer votre prime CEE ?