À l’heure de la surconsommation, la sobriété énergétique est une notion qui nous invite à repenser nos besoins et nos utilisations de l’énergie. Cette démarche implique de changer nos comportements, notre organisation et notre mode de vie, à l’échelle individuelle, mais surtout collective. Quels sont ses enjeux et comment la mettre en œuvre concrètement ?
Hellio fait un état des lieux sur le concept de sobriété énergétique et sa mise en pratique, alors que le conflit avec la Russie a mis en lumière la problématique de dépendance aux combustibles fossiles (gaz naturel, fioul...). La baisse des consommations et la décarbonation de l'énergie deviennent des impératifs sur tous les plans.
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Au sommaire :
Sobriété énergétique : contexte et données sur l’énergie
Dérèglement du climat, ressources naturelles limitées, dépendance énergétique, inégalité d’accès aux énergies, consommation énergétique en hausse, tarifs du gaz et de l’électricité qui explosent… Nombreux sont les sujets qui nous poussent aujourd’hui à revoir nos habitudes et notre production énergétique. Alors, comment en sommes-nous arrivés là ?
Depuis la révolution industrielle de 1850, les besoins en énergie ont augmenté de façon considérable. Notre demande énergétique a évolué conjointement avec la croissance de la population et l’augmentation générale du niveau de vie.
Quelques chiffres sur l’énergie en France
Comme chaque année, le ministère de la Transition Énergétique publie son rapport statistique sur les chiffres clés de l’énergie. Le constat est le suivant.
- En moyenne, les ménages ont dépensé 1 589 € pour l’énergie de leurs logements (intégrant un peu moins d’un tiers de taxes) et 1 099 € en carburants (dont 59 % de taxes) en 2020. Une donnée largement en baisse par rapport à 2019, notamment pour les carburants, mais attention à ne pas s'emballer : cette chute est due au contexte exceptionnel de Covid-19. Rappelons qu’avec la flambée des prix actuelle et la reprise économique, les chiffres de 2021-2022 risquent d’être largement supérieurs, avec une facture énergétique salée.
- En 2021, l’énergie pèse à hauteur de 44 milliards d’euros dans le déficit commercial français (contre 25 milliards en 2020).
- La production nationale primaire représente un peu plus de la moitié de l'approvisionnement en énergie de la France.
- Au 1er janvier 2021, on comptait 30,4 millions de résidences principales en France. Seulement 5 % de ces logements sont peu énergivores (étiquette A ou B du diagnostic de performance énergétique). À l’inverse, 17 % de ces logements sont considérés comme des « passoires thermiques », à savoir des logements très énergivores (étiquettes F ou G du DPE). Soit 5,2 millions de maisons ou appartements en résidence principale, et même 7,2 millions en y ajoutant les autres statuts d'occupation, notamment les résidences secondaires.
La consommation d'énergie dans le Monde
- Si la consommation énergétique a tendance à se réduire légèrement depuis plusieurs années en France, la consommation d’énergie à l’échelle mondiale ne cesse de croître ; elle a même doublé en 40 ans (7,0 Gtep en 1978 contre 14,3 Gtep en 2018). Elle s'établit à 168 000 TWh en 2019 (énergie finale).
- En 2019, l’Asie représente 47 % de la consommation d’énergie mondiale contre 20 % en 1978 (avec 22 % de la consommation mondiale pour la Chine).
- Entre 1979 et 2019, la consommation d’énergie de l’Europe et de la Russie a augmenté de 6 %, contre 39 % pour l'Amérique, et 233 % en Afrique.
- Malgré cette croissance plus forte que n'importe quel autre continent, l'Afrique ne représente en 2019 que 0,6 % de la consommation finale mondiale.
Pour réussir notre #TransitionEnergetique, nous devrons relever 3 défis.
— Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 (@AgnesRunacher) May 25, 2022
1️⃣ La sobriété énergétique dans nos habitudes du quotidien
2️⃣ L'efficacité énergétique dans notre chauffage ou nos véhicules par exemple
3️⃣ La production d'énergies décarbonées#CàVous @BabethLemoine pic.twitter.com/GlS5zHmGJM
Les enjeux économiques, géopolitiques et environnementaux qui imposent plus de sobriété
Les enjeux de la sobriété énergétique touchent à la fois l’économie, la géopolitique et l’écologie.
Les enjeux économiques
- Parce qu’elles sont de plus en plus rares, les énergies fossiles connaissent une hausse permanente de leur coût (une rareté combinée à des tensions géopolitiques fréquentes et une demande croissante).
- Le prix de l’énergie a un impact économique sur la société dans son ensemble : précarité énergétique, rentabilité des entreprises, balance commerciale des pays…
Les enjeux géopolitiques
- Une inégalité profonde persiste entre les pays riches et les pays pauvres. En 2014, une personne sur sept n’avait pas accès à l’électricité dans le Monde (source : Observatoire des inégalités).
- Une peur de la pénurie pourrait créer des conflits entre les pays qui exploitent les énergies fossiles et les pays qui en dépendent.
Les enjeux écologiques
- L’augmentation de la température terrestre depuis la révolution industrielle a créé un emballement climatique avec diverses conséquences : hausse du niveau des océans et de la fréquence de certains phénomènes climatiques (sécheresse, tempêtes, inondations…).
- Les risques environnementaux sont aujourd’hui plus nombreux : accidents nucléaires, marées noires…
- La disparition d’espèces, qu’elles soient animales ou végétales, marque notre époque.
Sobriété énergétique et réglementation européenne
À l’heure actuelle, l’Union européenne est dotée d’un cadre réglementaire renforcé pour favoriser la transition énergétique et indirectement, la sobriété énergétique.
Lancé en 2019, le pacte vert (Green Deal) pour l’Europe a pour objectif de faire de l’UE le premier continent au monde à être neutre pour le climat, en 2050.
Pour relever ce défi, l’UE souhaite :
- Transformer l’économie et les sociétés ;
- Rendre les transports durables pour tous,
- Être à la tête de la troisième révolution industrielle ;
- Rendre le système énergétique plus respectueux de l’environnement ;
- Des bâtiments bien rénovés pour un mode de vie plus écologique ;
- Protéger la planète et la nature.
Le 14 juillet 2021, lors du lancement de la mise en œuvre du pacte vert européen, la Commission a dévoilé des propositions à travers un ensemble de mesures visant à réduire ses émissions carbone de 55 % d'ici à 2030 (« Fit for 55 ») et de devenir climatiquement neutre d'ici à 2050. Pour y parvenir, l’UE compte, par exemple, sur :
- La refonte du marché européen du carbone ;
- La mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ;
- L’obligation pour le secteur public d’engager la rénovation énergétique de 3 % de ses bâtiments chaque année ;
- La révision des normes de CO2 sur les nouvelles voitures (afin de retirer les véhicules essence et diesel de la circulation) ;
- Des objectifs renforcés de réduction des émissions pour chaque pays, dans tous les secteurs (bâtiment, transport routier et maritime, agriculture, déchets…) ;
- La plantation de trois milliards d’arbres à travers l’Europe.
Qu'est-ce que le principe de sobriété énergétique ? Définition
L’INFO HELLIO :
Le terme sobriété vient du latin « sobrietas » qui fait allusion à la mesure et à la tempérance. Il fait opposition à la notion de gaspillage, que Larousse définit comme le fait de faire un « mauvais emploi de quelque chose, de telle sorte qu'il se perd en partie ». Dans le domaine de l’énergie, il s’agit donc d’une mauvaise utilisation et d’un gâchis des énergies mises à notre disposition. On parle aussi d’ébriété.
L’expression « sobriété énergétique » fait référence à une recherche de modération en termes de consommation d’énergie. Plus globalement, elle concerne aussi la production et la consommation de biens et de services nécessitant des ressources énergétiques.
Loin de là l’idée de réduire les consommations d’énergie au détriment du confort. Le but est de mieux utiliser l’énergie tout en gardant notre qualité de vie. Pour l’association négaWatt, la sobriété énergétique est « une démarche de réduction des consommations superflues » organisée par « une hiérarchisation des besoins qui peut s’exercer au niveau individuel comme s’organiser au niveau collectif ».
Toujours selon l’association négaWatt, la sobriété énergétique s’atteint grâce à 4 leviers :
- La sobriété structurelle (imaginer et créer des espaces qui permettent de modérer notre consommation) ;
- La sobriété dimensionnelle (dimensionner les équipements pour qu’ils soient adaptés aux besoins) ;
- La sobriété d’usage (bien utiliser les équipements pour réduire la consommation énergétique) ;
- La sobriété conviviale (mutualiser les équipements et leur utilisation).
Pour répondre à ses divers enjeux, le principe de sobriété énergétique implique ainsi d’avoir une vision globale de l’impact de chacune de nos actions.
La sobriété énergétique peut alors se combiner aux trois notions suivantes :
- Économies d'énergie : réduire la consommation d'énergie
- Efficacité énergétique : utiliser moins d’énergie pour générer la même quantité de biens ou services
- Intensité énergétique : le ratio entre la consommation d'énergie d'un pays et son produit intérieur brut (PIB). Pour une entreprise, ce terme fait référence au ratio entre sa consommation d'énergie et son chiffre d'affaires.
Sobriété volontaire ou sobriété subie
Si l'on n'adopte pas volontairement une démarche plus raisonnée en matière de consommation énergétique, de nombreux experts affirment que nous subirons dans tous les cas une sobriété subie. En effet, en tenant compte de la raréfaction des ressources, des conséquences économiques et des conflits géopolitiques qui pourraient en découler, nous n'aurions d'autre choix que de réduire nos dépenses. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en France avec le conflit russo-ukrainien.
Un plan de sobriété énergétique français lancé en 2022
La France accélère les mesures de sobriété énergétique depuis quelques années. En fin d'année 2022, l'État a annoncé un plan massif et multisectoriel. Pour en savoir plus
- Plan de sobriété pour l'industrie
- Plan de sobriété pour les particuliers
- Plan de sobriété en copropriété
- Plan de sobriété pour les collectivités
- Plan de sobriété en entreprise
De nouvelles études et actions vont venir le compléter en 2023.
Comment appliquer la sobriété énergétique dans les bâtiments ?
Le bâtiment est le premier secteur consommateur d’énergie en France. Certaines opérations permettent aujourd’hui d’imaginer des bâtiments et des équipements plus écoresponsables et sobres en énergie, dans tous les secteurs : résidentiel, industriel, agricole et tertiaire.
D'ailleurs, avec le soutien de l’ADEME et des pilotes issus de la filière (Ifpeb, OID, FEI, ADI), le Plan Bâtiment Durable a publié en 2023 un rapport à destination des acteurs tertiaires, afin de les guider dans leurs pratiques de sobriété.
Une sobriété énergétique des bâtiments dès la conception et la construction
La sobriété énergétique peut être visée dès la conception des bâtiments (c'est notamment l'objectif de la Réglementation Environnementale, qui subit toutefois diverses critiques). Une meilleure maîtrise des surfaces bâties est nécessaire, à l’heure où les nouveaux bâtiments sont de plus en plus nombreux.
La construction implique forcément de nouvelles consommations d’énergie qu’il est indispensable de prendre en compte : électricité, chauffage, alimentation électrique des équipements, sans oublier la fabrication et le transport des matériaux utilisés pour bâtir. L'ensemble du cycle de vie doit être considéré, jusqu'au recyclage. La notion de « design énergétique » prend également de l'importance.
Une isolation complète et de qualité
L’isolation thermique est la clé de l’efficacité énergétique d’un bâtiment. En effet, les pertes thermiques des bâtiments anciens représentent un gouffre énergétique important. Selon l’Ademe, les pertes de chaleur d’une maison mal isolée se situent avant tout au niveau de la toiture et des murs (dans une moindre mesure vers le plancher bas et les fenêtres).
Ces déperditions sont aussi souvent responsables d’inconfort thermique. Alors, pour en finir avec le gaspillage de chauffage, il convient d’engager des travaux d’isolation en priorisant l’isolation du toit, des murs, des fenêtres et des planchers bas.
Un système de chauffage performant
Une fois que l’enveloppe du bâtiment permet de limiter les pertes de chaleur, il devient nécessaire de bien choisir ou rénover votre chauffage. Aujourd’hui, de nombreuses solutions existent pour allier confort thermique et économies d’énergie mesurables. C’est notamment le cas des pompes à chaleur, des systèmes solaires combinés ainsi que du chauffage au bois.
De même, des solutions performantes dédiées à la production d’eau chaude sanitaire (ECS) existent. C’est le cas du chauffe-eau thermodynamique ou du chauffe-eau solaire. Il existe aussi des régulateurs (robinet thermostatique, programmateurs multizones…) pour optimiser le confort thermique tout en réduisant la consommation de chauffage.
Un éclairage et une ventilation économes
Derniers volets d’une rénovation énergétique réussie : la mise en place d’un système de ventilation performant (exemple : double flux) et l’installation d’ampoules LED plutôt qu’halogènes, très gourmandes en énergie.
Autre matériel utile : les déstratificateurs pour rediriger la chaleur dans la pièce et éviter qu'elle ne s'échappe par le haut.
Une sensibilisation des occupants aux écogestes
Que ce soit chez les particuliers, dans les entreprises ou dans les collectivités, la sensibilité aux écogestes demeure incontournable pour tenter d’atteindre la sobriété énergétique. Cela passe d’abord par une température de chauffage plus raisonnable : inutile d’augmenter les degrés pour pouvoir être en tee-shirt en plein hiver, par exemple.
Il est aussi nécessaire d’éliminer toutes les dépenses énergétiques oubliées : en éteignant les lumières inutiles, les équipements en veille ou les appareils branchés en permanence (qui consomment de l’énergie même lorsque nous ne les utilisons pas, comme les chargeurs de téléphone).
Enfin, la sobriété numérique est directement liée à la sobriété énergétique. D'une part en réfléchissant à nos usages personnels : passer moins d’heures devant les écrans, fermer les onglets inutiles sur Internet, supprimer ses vieux e-mails, privilégier les vidéos en qualité moindre quand c'est possible… Mais aussi et surtout en travaillant sur les systèmes informatiques des organisations, la sensibilisation des collaborateurs, le développement de sites et d'applications plus sobres, et la fabrication des outils. Lire les travaux de think tank The Shift Project.
Tous ces efforts contribuent à limiter la pollution des serveurs et centres de données, très énergivores à refroidir. Le tout en diminuant l'exploitation des ressources.
LE CHIFFRE HELLIO : 7 %
En baissant le chauffage de seulement 1°C, vous réduisez votre consommation de 7%. Une température entre 19 et 21 °C dans les pièces occupées en journée est suffisante (source : Ademe - Mieux se chauffer).
Une gestion et un suivi nécessaires pour détecter des anomalies
Au-delà des installations et des caractéristiques du bâtiment, la lutte contre le gaspillage passe par une supervision des données de consommation. Un site peut par exemple mettre en place un système de Gestion Technique du Bâtiment (GTB), et suivre les indicateurs clés sur un logiciel de monitoring, après les avoir centralisés.
En paramétrant des alertes (par téléphone, e-mail...), les propriétaires pourront être informés rapidement des anomalies.
Attention à l’effet rebond après des travaux
Il arrive souvent que des travaux de performance énergétique, même réalisés correctement, ne portent pas leurs fruits sur la facture. Pourquoi ? Parce que les occupants en profitent pour se chauffer davantage par exemple, pour un coût identique ou plus faible qu’auparavant. On appelle cela l’effet rebond. D’où le rappel de l’importance d’allier rénovation et adoption d’écogestes.
Avis d’expert et cas concrets de sobriété énergétique
Interviewé pour le numéro dédié à la sobriété énergétique de la Revue du CLER en février 2022, le climatologue Stéphane La Branche explique que « la sobriété nécessite d'abord de questionner nos besoins, d'évaluer nos propres comportements, d'envisager notre environnement comme un système bioénergétique… Puis, on nous incite à acheter local, à réduire nos achats, à moins nous chauffer ; c'est un surplus de charge mentale non négligeable qui nous arrache à notre confort physique, émotionnel et cognitif. C'est tout sauf facile. Et ce ne sont pas les gains perçus qui nous facilitent la tâche : les kilowattheures ne parlent pas à tout le monde et rapportées à l'échelle individuelle, ces économies sont minimes. Résultat : nos concitoyens risquent de penser que leurs efforts ne servent à rien [...] ».
« Pour que la sobriété entre dans notre quotidien, il faut accompagner plus qu'informer [...]. Le moment de rupture que constitue une rénovation ou un déménagement est l'opportunité idéale pour installer de nouvelles habitudes ».
L’exemple de la ville de Grenoble
Grâce à la mise en place d’un chef de projet dédié à la sobriété énergétique de ses propres bâtiments, la ville de Grenoble a pu réduire de 5 % les dépenses d’énergie sur ses bâtiments bénéficiant d’une opération relative à la sobriété (source : Ademe - La sobriété : une aspiration croissante… Vers un projet de société ? - Juillet 2021).
L’exemple de la « green card » en Corée du Sud
Depuis 2011, la Corée du Sud a mis en place une carte verte pour favoriser une croissance plus propre et sobre en carbone. Cette carte gratuite, qui se présente comme une carte de crédit, permet aux ménages sud-coréens qui le souhaitent de cumuler des écopoints grâce à leurs consommations responsables.
Ces écopoints leur permettent ensuite de bénéficier d’avantages pour d’autres biens ou services responsables. En 2 ans, cette solution aurait permis de réduire les émissions de CO2 de 250 kg à chacun de ses utilisateurs (source : Sobriété Énergétique - Le Labo de l’Économie Sociale et Solidaire).
L’exemple de la ville de Zurich
Dans le cadre d’un vote réalisé en 2008, 77 % des Zurichois se sont prononcés en faveur d’une consommation annuelle par habitant limitée à 2 000 watts, d'ici à 2050. Depuis 2008, cette ambition est intégrée dans toutes les politiques publiques de la ville (transports publics, usage du vélo, logements durables, sensibilisation…). À la fin de l’année 2020, un Zurichois dépensait 3 636 watts par an, contre 6 000 en moyenne dans le reste de la Suisse (source : Incontournable Sobriété - CLER - Réseau pour la transition énergétique).
Quelles aides financières pour encourager les économies d’énergie et les équipements plus sobres ?
Même si elle n’a pas atteint ses objectifs 2020 en matière d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable, la Commission européenne a souligné l'intérêt de la stratégie française en matière de rénovation énergétique. Elle pointe notamment les dispositifs financiers et les aides, publiques ou privées, dédiés aux ménages souhaitant engager des travaux de rénovation énergétique : les Certificats d’économies d’énergie, MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), les subventions locales, la TVA à 5,5 % ou encore le chèque énergie.
Ajoutons à cela les incitations à destination des entreprises dans tous les secteurs (industrie, tertiaire et agriculture) et des collectivités. Le plan France Relance a d’ailleurs boosté ces financements. Le plan France 2030 a pris son relais.
Enfin, des aides sont disponibles à l’échelle européenne : REACT-UE, FEDER, Horizon Europe, etc.
Ces dispositifs sont indispensables pour accélérer la transition énergétique, tant le manque de budget freine la concrétisation de nombreux projets, chez les particuliers comme les professionnels.
Depuis 2008, les équipes Hellio accompagnent tous les publics dans leur démarche de maîtrise énergétique, en mobilisant les aides pertinentes et en validant les étapes administratives.
Un projet de rénovation ou de maîtrise énergétique ?