Le 28 juin 2023, les sénateurs membres de la mission d’information sur le bâti scolaire ont rendu leur rapport sur la transition écologique du bâti scolaire et l’accompagnement des élus locaux. Créée à l’initiative des sénateurs du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI), cette mission a pour objectif de trouver des solutions aux difficultés rencontrées par les élus locaux dans leurs démarches de rénovation énergétique de leurs bâtiments. Hellio décrypte les principales mesures.
Le “chantier du siècle” de la rénovation énergétique du bâti scolaire, annoncé par Emmanuel Macron, revêt une portée symbolique majeure : entre l’indispensable vocation du service public d’accueillir au mieux ses usagers et le poids que représente les bâtiments publics, le défi est d’ampleur pour les élus locaux en charge de cette problématique.
Suite aux auditions de près de 80 spécialistes, la mission d’information a relevé que le principal obstacle aux démarches de rénovation énergétique des bâtiments par les communes, est le manque de moyen en ingénierie de conduite de projets. Si les départements ou les régions possèdent des services dédiés, les communes en sont dépourvues et sont parfois perdues face au grand nombre d’interlocuteurs auxquels elles peuvent s’adresser (Ademe, CEREMA, ALEC…). La valorisation des Certificats d’économie d’énergie (CEE) est également un mécanisme complexe à mettre en œuvre sur le plan administratif pour les petites collectivités.
L’autre frein majeur à la réalisation de ces travaux est l’estimation exacte de leur coût. Selon la mission d’information, il n’existe pas de budget type. L’estimation du prix de ces investissements peut être comprise entre 300 € et 1 700 € au mètre carré, et entre 1 100 € et 1 700 € pour atteindre les objectifs du décret tertiaire pour 2040 et 2050.
Établissements scolaires : comment s’engager vers la transition énergétique ?
Face à ce constat, les sénateurs recommandent d’améliorer l’accès à l’ingénierie des communes, en proposant une information simple et complète aux élus.
Concernant, l’estimation du coût des travaux ainsi que leur financement, il est notamment proposé un alignement des calendriers des dotations et subventions, afin que les collectivités bénéficient d’une plus grande prévisibilité et simplicité pour leur investissement dans la rénovation énergétique, qui doivent s’inscrire dans une logique pluriannuelle. Enfin, la mise à l’étude d’un interlocuteur unique pour aider les collectivités à mobiliser les leviers de financement permettrait de simplifier les démarches des communes.
Le groupe Hellio et son bureau d’études intégré, Akéa Energies, déploient partout en France, un accompagnement sur-mesure destiné aux collectivités territoriales pour la rénovation de leurs bâtiments scolaires. Hellio, à travers son intervention sur toute la chaîne de valeur - de l’identification des gisements d’économies d’énergie, à l’audit énergétique, au suivi des économies d’énergie réelles, en passant par le financement et la valorisation des CEE - s’inscrit comme l’interlocuteur privilégié des collectivités.
“La rénovation énergétique du bâti scolaire est un sujet qui gagne en importance dans le débat public actuel. Il s’agit d’un enjeu de taille, déjà pour le bien être de nos enfants, mais également pour les conditions de travail de l’ensemble des fonctionnaires qui enseignent chaque jour parfois dans des bâtiments considérés comme des passoires thermiques. Hellio souhaite prendre part à ce défi et met aux services des communes son savoir-faire que nous déployons déjà auprès de 2 000 collectivités !”, soutient Pierre-Marie Perrin, directeur des affaires publiques de Hellio. |
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