#QuestionsRéno, les experts de la rénovation énergétique Hellio et Hellio Académie vous donnent la parole.
La rénovation énergétique est un sujet vaste et complexe, que ce soit pour les particuliers ou les professionnels. Vous avez une question spécifique ? Les experts Hellio en rénovation et efficacité énergétique se mobilisent pour y répondre.
#QuestionsRéno
#QuestionsRéno, les experts de la rénovation énergétique Hellio et Hellio Académie vous donnent la parole.
Posez toutes vos questions ici et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #QuestionsRéno ou courrier@questionsreno.fr, les experts Hellio vous répondent en direct sur nos différentes plateformes réseaux sociaux et par email.
Comme l’indique la FAQ du ministère de la Transition écologique, « Les critères de décence énergétique applicables aux échéances successives décrites ci-dessus ne s'appliqueront pas aux contrats en cours avant l’échéance du renouvellement ou de la reconduction tacite (généralement les baux d'habitation ont une durée de 3 ans puis peuvent être tacitement reconduits). En revanche, ils s’appliqueront au moment du renouvellement ou de la reconduction tacite du contrat. »
Oui, ils sont tout autant concernés par les mesures de la loi Climat. Cependant, pour des raisons patrimoniales ou architecturales, certains bâtiments ne peuvent pas être entièrement rénovés, par exemple avec de l’isolation par l’extérieur. Dans ce cas, on va plutôt préconiser des travaux individuels, à l’intérieur des logements, pour au moins sortir du statut de passoire thermique.
Pour être considérée comme performante, une rénovation doit permettre d'atteindre a minima la lettre D du DPE. Le gain énergétique doit être de 55 % minimum.
Dans les meilleurs cas, la rénovation performante permet d’atteindre un niveau Bâtiment Basse Consommation (BBC), équivalant à une classe A ou B.
Tout d’abord, il faut communiquer auprès des clients, les informer du calendrier (interdiction de location mais aussi obligation d’audit réglementaire avant la vente d’une monopropriété classée F ou G).
Le mot d’ordre en tant que professionnel de l’immobilier, c’est l’anticipation. 2025, c’est demain. Les échéances tombent au 31 décembre 2024.
Il faut également communiquer de façon positive sur la loi Climat et résilience, faire de cette contrainte une opportunité : augmentation de la valeur d’un logement rénové, aides disponibles pour financer une très grande partie du projet de rénovation.
Oui, complètement. C’est le DPE qui fait foi, pas d’autre document. Un audit n’a pas la même valeur.
Il faut aussi s’assurer que le DPE est toujours valable. Les DPE réalisés avant le 1er juillet 2021 ne seront plus valables à partir du 1er janvier 2025. Les nouveaux DPE (depuis la réforme de 2021) ont une durée de validité de 10 ans.
Une rénovation globale nécessite de l’anticipation. Elle commence par un audit énergétique, voire parfois de solliciter un acteur local tel que Mon Accompagnateur Rénov’.
Une fois l’audit réalisé, on va pouvoir travailler sur un plan de financement, une ingénierie financière, et trouver les entreprises de travaux. Les travaux seront ensuite lancés à partir du moment où les devis correspondent aux préconisations de l’audit.
En copropriété, il faut compter 2-3 ans pour un projet complet avec Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO). C’est très long !
Dans une maison individuelle, comptez plutôt 6 mois - 1 an. C’est généralement Mon Accompagnateur Rénov’ qui joue le rôle d’AMO.
Il peut arriver que les travaux de rénovation énergétique ne suffisent pas à faire sortir un logement du statut de passoire thermique (classée F ou G sur le Diagnostic de Performance Énergétique - DPE). Dans de tels cas, le propriétaire bailleur peut obtenir une dérogation, à condition de prouver qu’il a tout mis en œuvre pour améliorer la performance énergétique de son bien. Il incombe donc au juge d’examiner la bonne foi du propriétaire.
Cependant, un copropriétaire bailleur peut difficilement prouver sa bonne foi s’il vote “non” pour des travaux au sein de son immeuble. De même, il sera encore plus compliqué pour un monopropriétaire d’un immeuble de montrer sa bonne foi.
En l'occurrence, l’accompagnement Hellio devient une preuve tangible de bonne foi. Notre ingénierie financière et technique permet de démontrer qu’un logement ne peut pas obtenir une meilleure note sur le DPE.
MonAccompagnateurRénov’ est surtout destiné aux ménages propriétaires ou locataires de maisons individuelles. Aujourd’hui, le dispositif prévu pour les copropriétés est l’Assistance à maîtrise d’Ouvrage (AMO) qui accompagne les copropriétaires et syndics dans leurs travaux de rénovation énergétique.
Un copropriétaire d’un logement peut bénéficier des aides financières comme :
Le montant des aides est généralement plus incitatif pour une rénovation globale d’une copropriété plutôt que pour des travaux individuels au sein d’un seul logement.
Lorsqu’un DPE est vierge, cela signifie qu’il est ancien. En effet, le nouveau calcul du DPE a été mis à jour depuis juillet 2021. Les DPE réalisés avant cette date ne sont progressivement plus valides. Voici les échéances :
Ce logement fait donc partie des logements indécents. Il existe de nombreux critères d’indécence comme les logements de moins de 9 m2. Un locataire d’un logement indécent ne peut pas se permettre de ne plus payer son loyer. Il peut cependant aller en justice et astreindre son propriétaire à faire des travaux. Ce sera ensuite au juge de prendre la décision : soit de suspendre le loyer, soit de raccourcir la durée du bail.
Hellio Académie propose des formations destinées à tous les acteurs de la transition énergétique, principalement les salariés ou les travailleurs indépendants. Parmi nos participants, on compte aussi bien les partenaires et clients du groupe que d’autres acteurs désireux de développer leurs compétences dans ce domaine.
Nos commanditaires peuvent être des :
Hellio Académie est un organisme de formation accrédité et certifié Qualiopi. Cette certification garantit notre démarche qualité, permettant à nos clients de bénéficier de leur fonds à la formation professionnelle.
Pour devenir MonAccompagnateurRénov’, vous allez devoir soumettre une demande d’agrément auprès de l’Anah. Dans cet agrément, vous allez devoir prouver vos compétences via un référentiel qui a été établi. Vous avez plusieurs moyens de le faire :
Nous proposons un parcours de formation conçu pour vous aider à constituer votre dossier d’agrément pour devenir Mon Accompagnateur Rénov’. Ce parcours vous fournira les connaissances essentielles pour comprendre le dispositif qui est assez complexe. Nous avons aussi une formation complémentaire 100 % digitale, comprenant une partie e-learning importante. Cette formation en ligne vous permettra de constituer votre dossier pas à pas.
Notre parcours s’étend sur une durée totale de 31 heures, principalement dispensée en ligne, via du e-learning ainsi que des sessions en classe virtuelle. Ce parcours se compose de trois modules :
L’intérêt du e-learning c’est de pouvoir se former à son rythme en fonction de ses contraintes.
Un coach sera disponible pour vous accompagner de A à Z. En toute autonomie, cela ne veut pas dire être seul. Le coach pourra vous aider si vous avez des difficultés techniques avec la plateforme, et il pourra répondre également à vos questions sur les différents sujets abordés.
Non, les tarifs sont libres et non réglementés. Cela signifie que si vous vous lancez sur le marché de l’accompagnement, c’est à vous de constituer votre offre commerciale. Sachant que le particulier pourra bénéficier d’une aide de 2 000 euros maximum. La construction d’une offre commerciale ne fait, pour le moment, pas partie de notre formation.
Cela signifie que vous ne pouvez pas réaliser vous-même réaliser les travaux, ni être partenaire des artisans par un quelconque contrat.
L’annexe IV détaille toutes les compétences qu’un Accompagnateur Rénov’ doit détenir, orientées autour des piliers technique, social et financier. Oui, tout est apprécié par l’Anah. Le candidat doit par exemple détailler tous les process qu’il met en place pour accompagner le ménage. Il peut également apporter des éléments sur sa formation initiale ou continue (aucune formation n’est obligatoire aujourd’hui, mais c’est toujours un plus dans le dossier).
Dernière chose, sur le long terme, le candidat doit montrer qu’il met en place un système de développement des compétences. Ce plan est contrôlé par l’Anah par la suite.
Non, car cela entrerait en conflit avec l’exigence de neutralité. Le statut s’adresse plutôt à des architectes et ingénieurs en bureau d’études.
Toutes nos formations sont orientées vers ces évolutions. Nous effectuons une veille quotidienne pour les mettre à jour.
Nous proposons également une formation sur les dispositifs de financement relatifs à la transition énergétique.
Qu’importe le format, nous faisons en sorte que les apprenants soient en mesure de mettre en place leur propre système de veille, et d’actualiser leurs connaissances par eux-mêmes.
L’agrément est donné pour une durée de 5 ans. De plus, à chaque fin d’accompagnement de ménage, il a pour obligation de remonter le dossier complet de la rénovation qui a été faite à l’Anah. Il y a donc déjà un premier contrôle à chaque fin de prestation. Il y a également des contrôles annuels de ce qui a été fait, pour vérifier sa capacité à réaliser l’accompagnement.
On voit apparaître pour la première fois la terminologie d’accompagnement dans le rapport Sichel de 2021. Il préconise, pour massifier les rénovations performantes en France, d’avoir un accompagnement du particulier face à la complexité des différentes intervenants et des différentes aides. L’objectif pour ce particulier est d’être accompagné dans toutes ses décisions par un expert aux multiples compétences, pour réussir son projet.
Cette proposition du rapport Sichel s’est ensuite traduite dans la loi Climat et résilience. Puis un décret et un arrêté spécifiques ont été publiés en 2022, pour expliquer toutes les modalités de Mon Accompagnateur Rénov’.
C’est un tiers de confiance qui accompagne les ménages tout au long de leurs projets. Il a des missions d’appui technique, administratif, social et financier, pour éclairer le particulier dans ses décisions de réaliser des travaux.
Il agit en amont en tant que thermicien expert, sur l’analyse de l’audit énergétique et de ses différents scénarios, pour les vulgariser, les expliquer au particulier afin qu’il puisse prendre la décision éclairée des travaux à réaliser en fonction de son bien.
Ensuite, l’accompagnateur va aider le ménage dans son choix de devis, monter un plan de financement, vérifier les critères d’éligibilité pour déclencher les différentes aides privées, publiques, locales…
Une fois le projet enclenché, l’accompagnateur va expliquer les différentes démarches administratives pour demander les aides, mais aussi auprès de la mairie, des assurances, etc.
Tout au long du chantier, il peut intervenir en cas de problème pour expliquer au particulier comme le résoudre ; l’aider dans la réception des travaux.
À la fin, l’accompagnement se poursuit sur les éco-gestes et les usages : comment faire en sorte que les travaux aient un réel impact dans l’habitat ? Par exemple, ne pas augmenter le chauffage une fois le logement isolé.
Depuis le 1er janvier 2023, il est obligatoire pour toucher les aides MaPrimeRénov’ Sérénité et Loc’Avantages.
À partir de 2024, Mon Accompagnateur Rénov’ sera obligatoire pour tous les projets de rénovation globale éligibles à MaPrimeRénov’ Performance.
Mon Accompagnateur Rénov’ intervient sur les projets performants, soit une rénovation globale. C’est-à-dire plusieurs postes de travaux, avec un gain de plusieurs classes énergétiques.
Non, il y a un pré-requis de neutralité. Il faut être bureau d’études ou architecte, mais en aucun cas réaliser les travaux.
Ce sont les aides des Certificats d’économies d’énergie (CEE), plus précisément l’opération BAR-TH-164, ainsi que MaPrimeRénov’.
Mon Accompagnateur Rénov’ guide les ménages tout au long du parcours pour obtenir ces aides.
On parle de rénovation globale et performante. Cela consiste à réaliser plusieurs gestes de travaux. Lors de l’audit, 6 postes sont étudiés : isolation des murs, des planchers, de la toiture, remplacement des menuiseries, production de chauffage, et eau chaude sanitaire.
Une rénovation performante vise un changement de classe énergétique jusqu’aux lettres A ou B. Si le logement est une passoire thermique, on accepte le passage en classe C.
En cas de contraintes techniques qui empêchent d’atteindre la classe A ou B, le gain de deux classes minimum peut suffire.
C’est le taux qui permet d’obtenir la prime bonifiée « Coup de pouce », et le forfait MaPrimeRénov’ Rénovation globale. Mais il est tout de même possible de déclencher certaines aides avec un gain énergétique moindre (35 %).
C’est pour cette raison que le rôle d’Accompagnateur Rénov’ est essentiel, la majorité des particuliers ne sont ni professionnels du bâtiment, ni thermiciens et ni spécialistes des aides. Le recours obligatoire à MonAccompagnateurRénov’ a pour objectif d’obtenir un diagnostic parfait et complet présenté de manière pédagogique à un particulier. Ce métier d’accompagnateur est neutre, il ne prend aucune décision pour le ménage, mais l’assiste dans ses choix.
C’est grâce à ses différentes compétences (ingénierie financière, thermie, connaissance des bâtiments, écogeste…) que l’Accompagnateur Rénov’ a plusieurs casquettes et donc plusieurs métiers. Mais c’est un métier à part entière qui a de multiples connaissances.
D’abord, pour devenir Accompagnateur Rénov’, il faut obtenir un agrément par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Ainsi, tout comme l’assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO), l’accompagnement est une prestation payante.
Sur le site de l’Anah ou bien en passant par France Rénov’, un particulier peut obtenir la liste complète des Accompagnateurs Rénov’ agréés. Il pourra donc trouver un Accompagnateur Rénov’ près de chez lui.
L’agrément est donné pour une durée de 5 ans. De plus, à chaque fin d’accompagnement de ménage, il a pour obligation de remonter le dossier complet de la rénovation qui a été faite à l’Anah. Il y a donc déjà un premier contrôle à chaque fin de prestation. Il y a également des contrôles annuels de ce qui a été fait, pour vérifier sa capacité à réaliser l’accompagnement.
Chaque bien est différent et vouloir systématiser une solution pour toutes les maisons, ce n’est pas possible. Par exemple, pour deux maisons voisines, construites en même temps, il n’y a pas eu les mêmes habitants, certains ont pu faire des travaux d’isolation et d’autres non. Le but de l’accompagnateur est de s’adapter aux caractéristiques d’un logement.
Hellio est délégataire CEE (Certificats d’économies d’énergie) et mandataire MaPrimeRénov’. Nous avons donc plusieurs points d’accompagnement pour les pros. Notre activité principale est l’accompagnement administratif. Autrement dit, nous les formons et les accompagnons afin qu’ils puissent produire des primes grâce à leurs chantiers. Hellio a vocation à être présent localement et de pouvoir aller au plus proche des pros.
On a actuellement une plateforme qui permet au professionnel de déposer des dossiers et de pouvoir générer tous les documents indispensables à la constitution des dossiers : attestation sur honneur, cadre de contribution, etc. Les professionnels peuvent aussi déposer d’autres documents qui ne sont pas imposés par le délégataire, mais qui peuvent permettre aux pros de créer des dossiers le plus efficacement possible. Par conséquent, le pro à son propre espace, dans lequel il peut déposer et récupérer des documents, tout en communiquant avec Hellio.
Notre deuxième outil est humain, c’est la présence locale de chargés d’affaires pour chaque région. Celui-ci travaille en binôme avec le chargé administratif qui suit chaque partenaire pro depuis le siège social d’Hellio, à Clichy.
Non, ce n’est pas la vocation de Hellio, car nous sommes délégataires et neutres. On est là pour apporter notre expertise tout au long du processus de rénovation énergétique.
Oui, on a des clients qui s’inscrivent chez Hellio qui ont des demandes. Et selon les régions, nous faisons appel aux partenaires pros les plus adéquats. C’est du gagnant-gagnant pour les professionnels du bâtiment et pour Hellio.
Je pense qu’on est une bonne équipe, très sympathique. Hellio est devenu un acteur incontournable dans le secteur de la rénovation énergétique. Cependant, nous sommes encore assez petits et jeunes donc encore agiles. Cela permet de se remettre en question et créer ou recréer des offres sur mesure pour les améliorer. Cela permet d’avoir un accompagnement assez proche des professionnels partout en France.
De plus, on connaît bien nos professionnels, généralement ils sont très fidèles et restent longtemps.
Enfin, on sait tout faire sur le processus de rénovation et on est présent dans tous les secteurs. Nous avançons, par ailleurs, les CEE et nous payons rapidement les pros à partir du moment où le dossier est achevé.
Cette synchronisation, c’est un projet qu’on a mis en place depuis le début pour la rénovation globale, car nous avons une richesse de partenaires de qualité. Ainsi, on peut être assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) si les pros en ont besoin.
Oui, toutes celles dont vous avez besoin pour constituer votre dossier d’aides (CEE ou MaPrimeRénov’). Le pro est formé sur les éléments à rassembler pour constituer le dossier, puis Hellio prend en charge les démarches.
La loi impose 7 jours francs, afin de protéger le consommateur et éviter que son choix soit précipité. Il est important pour les professionnels de bien respecter ce délai, sous peine d’encourir des sanctions.
15 jours à partir de l’appel à facturation. Le dossier doit être validé, complet, signé, après réalisation du chantier.
Oui, en tant que mandataire MaPrimeRénov’, nous savons à quel point l’enjeu de trésorerie est important pour certains pros.
La rénovation énergétique n’a pas d’autre vocation que de réduire le montant des factures d’énergie des ménages, ce qui a un impact direct positif sur leur pouvoir d’achat. C’est très simple à expliquer, mais beaucoup plus difficile à mettre en pratique.
Ils ne les connaissent jamais assez. Il y a beaucoup d’efforts de la part d’acteurs privés et publics, néanmoins cela représente des millions de ménages à informer et à tenir à jour sur toutes les évolutions réglementaires qui sont assez fréquentes. Il faut faire beaucoup de pédagogie.
Ayons l'humilité de reconnaître que les aides et la réglementation sont des sujets d’expertise assez complexes, il y a donc toujours besoin de communiquer et d’accompagner les ménages pour qu’ils puissent mieux comprendre les aides auxquelles ils ont droit, et qu’ils puissent y recourir le plus possible pour réduire leur reste à charge.
C’est parti du constat suivant : au-delà des postures “Il faut rénover la France, il faut massifier, il faut changer d’échelle…”, il y a des vraies contraintes, des vraies difficultés qui empêchent ou qui freinent le passage à l’acte d’un très grand nombre de ménages. Commençons donc par bien mesurer et décrypter ce sujet. C’est là le sens de la création de RénObserver : comprendre quelles sont les vraies aspirations des Français pour engager des projets de travaux qui améliorent leur pouvoir d’achat, améliorent leur confort et ont un impact significatif sur les grands enjeux climatiques. Qu’est-ce qui les fait hésiter ? Qu’est-ce qui leur fait peur et comment peut-on les aides ?
C’est un baromètre annuel dont l’objet est de permettre à tous les acteurs de mieux comprendre où agir et comment agir pour améliorer le passage à l’acte.
Personne ne peut se réjouir des épisodes de canicule, qui sont très difficiles pour de nombreux ménages, notamment les plus exposés et fragiles.
Néanmoins, même les plus climatosceptiques n’ont d’autre choix aujourd’hui que de constater la réalité du changement climatique, puisqu’on le ressent au quotidien, la nuit quand on dort, pour aller faire ses courses en pleine journée… Ça participe à une prise de conscience généralisée et rapide sur le fait qu’il faut agir.
RénObserver montre que les Français prennent conscience de la nécessité d’engager des travaux, à la fois pour le confort d’hiver et d’été. C’est devenu presque vital.
Oui, ça frappe les gens au portefeuille. Le montant des hausses de l’électricité entre 2022 et aujourd’hui, c’est 30 %. Avec les hausses du carburant et de l’alimentaire, on se trouve dans un environnement d’inflation généralisé.
Si vous prenez la facture énergétique moyenne d’un ménage français, dans une maison pas forcément très performante, c’est plus de 2 000 € de facture. Avec 30 % en plus, ça peut représenter la moitié d’un salaire net.
On peut comprendre et se mettre à la place des pouvoirs publics sur leurs contraintes et leurs nécessités de gérer une équation budgétaire aux multicritères. En revanche, il est facile de comprendre que la hausse de TVA ne va pas créer une demande qui va exploser. Cela va, a minima, questionner, inquiéter, voire faire baisser. Et ce n’est pas en cohérence avec l’objectif de réaliser 200 000 rénovations performantes en 2024 de MaPrimeRénov’.
On apporte notre contribution en travaillant tous les jours avec des entreprises de travaux pour leurs propres chantiers ou même avec des ménages qu’on accompagne directement.
On les accompagne notamment sur le financement et la réduction du reste à charge. D’autres fois, on est dans la recherche d’entreprises de travaux, la réalisation de l’audit énergétique, la formation, voire jusqu’au contrôle et ainsi de suite.
On est d’accord et en plus, on le vit tous les jours. Nous avons effectivement une activité d’énergie renouvelable, le photovoltaïque, à la fois pour les particuliers, mais aussi pour les installations de grosses puissances, telles que les fermes solaires. Cette activité est très importante pour Hellio qui a été créée il y a 2 ans. C’est donc l’activité aujourd’hui qui croît le plus rapidement. Toutes nos activités sont en croissance, mais celle-ci est vraiment sur un niveau d’accélération important.
Nous allons faire un peu plus de 500 chantiers pour les particuliers cette année.
Par ailleurs, les offres en photovoltaïque sont beaucoup plus packagées et plus lisibles pour les consommateurs. Les temps de retours sur investissement sont clairement communiqués, avec des simulateurs. Ces temps de retours sur investissement sont beaucoup plus courts que d’autres postes de travaux. Donc les offres en photovoltaïque sont peut-être un peu plus matures que le reste des travaux et sont un peu moins complexes.
Les aides sont suffisantes, seulement la moitié des travaux réalisés en France utilisent les aides. Donc, on n’utilise pas tout ce qui est disponible. Il en faudrait plus évidemment, ce serait une bonne nouvelle.
Il y a de l'argent public pour financer la rénovation énergétique de la France, d’ailleurs la France est un des pays qui investit le plus dans cette politique publique. Et chaque année, il y a un niveau d’investissement supérieur.
Néanmoins, les aides ne sont pas forcément utilisées, car elles sont complexes pour les ménages. Ils ont effectivement peur de ne pas toucher les aides et de faire une avance qui ne sera jamais remboursée.
C’est très français de penser que l’État n’en fait jamais assez. L’État ne peut pas tout faire, donc c’est aussi aux acteurs privés de contribuer à la rénovation énergétique des bâtiments.
D’ailleurs, dans cette première édition de RenObserver, on voit très bien que l’acteur de confiance N°1 sur ce sujet pour les particuliers, c’est l’artisan du village ou de la ville, car il a localement une très bonne réputation. Donc c’est vers l’artisan que les particuliers se retournent quand ils ont un projet, des questions ou quand ils ont besoin d’être rassurés.
C’est normal que les Français ne connaissent pas MonAccompagnateurRénov’ car cela vient de sortir. Pour un ménage c’est normal qu’il ne soit pas au courant. D’ailleurs, le métier de MonAccompagnateurRénov’ vient d’être ouvert aux acteurs privés depuis juillet 2023.
Donc c’est assez récent, mais on est convaincus que cela va se déployer très vite. Et d’ailleurs, on investit dans ce domaine, notamment avec Hellio Académie qui se charge de former les acteurs à devenir Accompagnateur Rénov’.
Cela ne me surprend pas, car je sais que les professionnels du bâtiment jouent un rôle clé dans la réussite des chantiers, pas parce qu’ils sont présents ou puissants, mais parce qu’ils sont compétents. Cela confirme qu’il faut les accompagner, investir à leur côté et faire avec eux et non pas à leur place ou contre eux.
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