La campagne express des élections législatives touchant à sa fin, nous y voyons un peu plus clair dans les programmes des différentes formations politiques, notamment sur la performance énergétique des logements.
A deux jours du premier tour, Hellio, expert de la maîtrise de l’énergie, livre son analyse.
Quid des propositions des principaux partis politiques pour améliorer la performance énergétique des logements au sein de la transition écologique ?
Un point d’accord entre les représentants des trois blocs majoritaires : l’importance de la transition écologique et énergétique. Tant pour Manuel Bompard, représentant du Front populaire (NFP), que Gabriel Attal, Premier ministre représentant Ensemble ou Jordan Bardella, président du Rassemblement national, qui s’accordent pour qualifier le défi climatique de “l’un des défi (...) les plus fondamentaux de notre génération” ou “défi du siècle”.
Toutefois, la concordance s’arrête au constat car leurs réponses pour relever ce défi sont très différentes, notamment en matière de performance énergétique. Manuel Bompard souhaite investir des dizaines de milliards dans la transition écologique, soit 30 milliards à horizon 2027, comme l’a précisé ultérieurement Olivier Faure. Le représentant du NFP reproche à Gabriel Attal d’avoir fait supporter la plus grosse part des coupes budgétaires au Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, dont fait partie la rénovation énergétique.
Gabriel Attal a salué la baisse de 6 % des émissions de gaz à effet de serre en 2023. Il souhaite également renforcer la rénovation énergétique avec un objectif de 300 000 logements rénovés par an à travers la création d’un fonds. Jordan Bardella ambitionne de faire de la France un “paradis énergétique” reposant sur la production d’énergie nucléaire et la réduction des importations. Selon lui, elles représenteraient la moitié des émissions françaises et ⅓ des émissions à l’échelle de l’Union européenne.
Les Républicains quant à eux avaient formulé dès le mois de mars 2024 dix propositions pour résoudre la crise du logement, dont une partie concerne la performance énergétique des logements. Ils proposent notamment de mettre en place un crédit d’impôt carbone pour soutenir la rénovation thermique des logements. Ils souhaitent également supprimer l’interdiction des mises en location de passoires thermiques d’ici à 2028. Selon eux, cette interdiction aggrave la crise actuelle en retirant des logements du marché locatif. A noter que Les Républicains se sont déchirés à l’occasion de l’alliance conclue entre leur président Eric Ciotti et le Rassemblement national de Marine Le Pen. Toutefois, leur positionnement stratégique pourrait faire d’eux des faiseurs de roi auprès du futur Gouvernement.
Cependant, une donnée trop peu abordée durant cette courte campagne est le financement de toutes ces mesures et la soutenabilité pour l’économie de notre pays. Il sera essentiel de suivre ces indicateurs lors de la constitution du futur gouvernement.
Les propositions de Hellio pour améliorer la performance énergétique des logements
Pionnier des solutions de maîtrise de l’énergie, Hellio s’engage à formuler des propositions pour améliorer la performance énergétique des logements à l’attention des futurs députés :
-Créer un compte épargne rénovation pour le logement individuel, dont les fonds seraient :
- Débloqués lors de l’engagement de travaux de rénovation énergétique ou la réalisation d’un
- Abondés par le dispositif des certificats d’économie d’énergie (via un programme dédié)
- Pilotés par Mon Accompagnateur Rénov’, tiers de confiance de la rénovation énergétique
-Ajouter dans MaPrimeRénov’ copropriétés une notion de bonification en cas de mise en place d’un Contrat de performance énergétique au même titre que les CEE.
-Pérenniser le budget de MaPrimeRenov’Copropriétés dans une loi de programmation afin de sécuriser les décisions d’engagement de travaux de rénovation énergétique prises en Assemblée générale.
Enfin, Hellio soutient l’Afast dans sa volonté de simplifier la rénovation énergétique globale en copropriété : dans le cadre d’un projet collectif de rénovation énergétique, l’étiquette énergétique collective d’un immeuble pourrait se substituer au DPE individuel. Le choix du DPE collectif permettrait d’harmoniser les actions collectives de rénovations avec les actions individuelles, et assouplirait les critères d'interdiction de location de la loi Climat et résilience.
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